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Sur cet album, c'est une artiste intimiste que l'on découvre et qui chante des classiques brésiliens en duo avec l'excellent guitariste Roni Ben-Hur.

Le trio créatif composé d'Enya, le producteur et ingénieur du son Nicky Ryan et la parolière Roma Ryan, a bâti cet opus autour des voyages : voyages à l'Ile de Sercq (île au large de la Normandie qui a inspiré la chanson titre); le voyage que représente toute une vie, à travers l'histoire, les émotions ; et des voyages au coeur des océans. Musicalement, le disque est un recueil de titres qui sont à la fois incroyablement variés et naturellement unifiés par une réalisation panoramique et magistrale.

C'est la première fois que Djelimady Tounkara propose un projet entièrement instrumental, avec des couleurs différentes de ses précédents albums, qui met en valeur toutes ses qualités stylistiques et ses talents de guitariste, d'improvisateur et de compositeur. Enregistré à Bamako au Studio Yéleen avec les jeunes musiciens qui constituent ce groupe et qui l'accompagnent en tournées ; produit par Christian Mousset pour Label Bleu, Djely blues est son disque le plus personnel, le plus original et le plus accompli.

Dans cet opus, elle s'est plongée dans la poésie arabe et a utilisé quelques-uns des plus importants poèmes du Millénaire comme paroles pour sa plus belle collection de chansons.

Son album de chansons originales est un disque charnel, instinctif, voyageur, aux influences aussi bien country, folk que latines, et qui bénéficie d'un casting d'auteurs et compositeurs royal (Raphaël, Coeur de Pirate, Carla Bruni, Julien Clerc, La Grande Sophie, Benjamin Biolay).

Disparu de la sphère musicale pendant des décennies, à tel point que certains le croyaient mort, le chanteur Malan Mané, voix incontournable du peuple de Guinée-Bissau au sein du groupe Super Mama Djombo, a enregistré début 2022 son premier album solo, à Lisbonne, aux célèbres studios Valentim de Carvalho, là même où furent gravés en 1979 les enregistrements historiques du groupe légendaire. Au programme, onze chansons qui invitent bien souvent à s'épancher sur le parquet, rythmiques collé-serré, guitares au taquet et voix un brin éraillées, juste bien perchées, qui en appellent aux valeurs de l'amitié et de la fidélité, qui disent que la liberté n'a pas de prix , qui scandent les grands noms qui ont permis à l'Afrique de songer à se construire un avenir : Nelson Mandela, et puis Amilcar Cabral, celui qui fournit encore le diapason en donnant son surnom, 'le fils du lion', comme titre de cette résurrection. Tout un symbole. Ce splendide album aura mûri pendant trente ans, condensé des plus belles chansons que Malan ciselait dans la solitude de l'exil. Bonheur de retrouver les complices d'autrefois, Sadjo, Tundu, Armando. De retrouver l'entente toujours instantanée, l'exigence intacte. Bonheur après certaines prises d'avoir la certitude que c'était là, ce je ne sais quoi qui fait tout. Bonheur de retrouver la musique, tout simplement.

Herança est une invitation expresse à redécouvrir l'intensité du Cap-Vert, de son peuple, de ses traditions et de sa musique, à travers la voix la plus mélodieuse et charismatique de toute une génération d'interprètes capverdiens.

Turlough O'Carolan n'a laissé aucune partition de sa musique. Quelques-une de ses pièces furent éditées de son vivant à Dublin et son fils, également harpiste, participa en 1748 à une autre édition qui, malheureusement, ne nous est parvenue que très incomplète. C'est donc essentiellement par la tradition que ses quelques 214 pièces sont arrivées jusqu'à nous sous la forme de simples lignes mélodiques. La musique de O'Carolan est légère, comparée à celle des grands compositeurs de son époque, pourtant elle possède une forte personnalité immédiatement identifiable et reste une réalisation étonnante et originale. Comblant le fossé entre la musique savante et la musique populaire gaëlique, Turlough O'Carolan est à ce titre considéré comme le compositeur national Irlandais.

Autour de la ville de Kidal le désert malien s'étend dans toutes les directions, c'est le sud ouest du Sahara, terre des touaregs, symbole de leur espoir et de leur défiance. La ville a été le théâtre de nombreuses batailles, de conquêtes et de reconquêtes. C'est aussi la ville où le groupe s'est formé, et ici avec leur quatrième album ils rendent hommage à ce lieu qui les a nourris. C'est un cri de douleur et de rébellion, du pur rock'n'roll touareg. Le disque a été écrit dans le désert et ses racines sont profondément enfouies dans la tradition touareg. "Mon amour est mon pays, mon ambition c'est la liberté" chante Ag Mossa.

Formidable chanteur et accordéoniste noir américain, Clifton Chenier a su forger un genre musical à part entière, le Zydeco, dont il fut pendant longtemps considéré comme l'unique représentant. Née dans les années 30, cette musique est le fruit de la rencontre entre les cultures créoles et cajuns de la Louisiane francophone. Il s'en empare, c'est un genre marginal et méprisé par le mainstream américain. Quelques années plus tard, grâce à de nombreux albums et succès, le "King of Zydeco", comme on le surnomme alors, est parvenu à faire de cette musique une forme d'expression accomplie appréciée de tous. L'anthologie réalisée par Jean Buzelin propose de suivre l'histoire de ce couronnement, entre 1954 et 1960. Après avoir approché quelques titres dans l'album Zydeco, 1929-1972, Frémeaux & Associés est fier de mettre en lumière l'oeuvre et le génie d'un artiste entré dans la légende.

Sitariste comme son père, elle est considérée comme la gardienne de la musique classique indienne. Elle enchaîne les concerts au Carnegie Hall de New York et au Royal Albert Hall de Londres, les collaborations avec Zubin Mehta et Mstislav Rostropovitch. Elle revient ici avec un album, une véritable réponse au traumatisme humanitaire des personnes déplacées fuyant les conflits et la pauvreté. Elle y explore une palette expressive, et nous transporte dans un véritable voyage évocateur, un sublime message de paix et d'espoir, doté d'une poésie et d'une sensibilité infinie.

C'est dans l'univers joyeux de Baltazar Montanaro-Nagy et de Sophie Cavez que Le 3ème Temps est né. Lorsque la musique à boutons s'accompagne d'un archet vagabond, complicité aventureuse et émotion transparente s'offrent à nous. Ce troisième opus, enregistré entre la Belgique et la France, est comme la synthèse de leur amitié franco-belge et de leur voyage au croisement des vents du nord et des sons de l'est. Le 3ème Temps cultive la représentation d'une musique libre et inspirée dans laquelle Sophie déploie un accordéon épris de romantisme. Avec un bonheur partagé et un naturel presque déconcertant, ils enveloppent leur chanson avec leur jeu de velours où les sonorités sont tour à tour mélodieuses ou mélancoliques mais toujours résolument complices et actuelles.

Afel Bocoum fait partie de ces musiciens qui appartiennent à cette génération révolutionnaire qui, dans les années 80 et 90, a mélangé la musique traditionnelle avec des sons venus d'Europe et des Etats-Unis. La remarquable cohérence de Lindé trouve son équilibre entre tradition profonde et innovation audacieuse. Bien qu'enraciné dans le 'Desert Blues' du Nord-Mali, et accompagné de la crème des artistes maliens, le neveu du légendaire Ali Farka Touré se fait épauler ici par le regretté Tony Allen. On retrouve aussi le légendaire tromboniste jamaicain Vin Gordon (Bob Marley, The Skatalites, Lee Perry, The Heptones... ), le violon de Joan as Police Woman ou bien Nick Gold et Damon Albarn les producteurs exécutifs de l'album.