63 Musique-Variétés (s) internationales (s)

Produit par James Ford et Alex Turner, le sixième album du groupe de Sheffield a été enregistré entre Los Angeles, Paris et Londres. Sur ce premier album depuis AM en 2013, comme sur les précédents, le groupe est déterminé à continuer d'explorer de nouveaux terrains musicaux. Tranquility base hotel + casino augmente considérablement la mise. C'est un disque riche qui reflète de façon encore plus exhaustive la vision créative d'Alex Turner.

Pour son treizième album studio, Joe Bonamassa continue de redéfinir les limites du blues rock moderne. A travers 12 compositions de son cru le guitariste américain présente un disque aussi ambitieux que diversifié. Il esquisse même une sorte de renaissance qui fait suite à diverses choses qui viennent de marquer sa vie personnelle : "Je passe à travers des moments que je ne m'attendais pas vivre... Je dois les accepter et y faire face avec contrition... C'est douloureux, tout en sachant qu'une résurrection est toujours possible", explique-t-il.

The Breath, c'est le nom que se sont donnés Stuart McCallum, guitariste de The Cinematic Orchestra, la chanteuse irlandaise Rioghnach Connolly, le pianiste John Ellis et le batteur Luke Flowers. Issus de la scène musicale fertile de Manchester, ils mélangent du folk irlandais à des riffs de guitare hypnotisant et de puissants crochets. La voix puissante de Connolly est imbriquée dans les productions électroniques originales de McCallum. Hypnotiques, riches, brutes et énergiques, leurs chansons vous envahissent et évoquent un kaléidoscope sonore qui sied parfaitement aux chansons de Connolly et à sa voix épurée. Elle chante des hymnes à la vie et la mort, traite parfois des droits de la femme, ou encore de premier amour, sur un lit de rock, ambient, folk et jazz.

Après l'album Dream river (2013), la vie de Bill Callahan a connu quelques changements - des changements positifs : un mariage et un enfant. Mais après ça, il lui fût soudainement plus difficile de retrouver l'espace dans lequel ses chansons avaient l'habitude de prendre forme, et comment transformer ces nouvelles expériences en chansons. C'est un album d'un genre différent. Les chansons sont plus courtes, et plus nombreuses. Vingt chansons, c'est beaucoup, c'est quasiment l'équivalent de ses trois derniers albums additionnés ! Ses chansons ont toujours été insaisissables, flottant entre études de personnages et autobiographie.

Cet album de Nick Cave & Warren Ellis a été enregistré pendant le confinement. Bien qu'ils aient déjà composé et enregistré ensemble et que Ellis soit un membre de longue date de Nick Cave & The Bad Seeds, c'est la première fois qu'ils sortent un disque entier écrit et composé à 4 mains. Ce dix-huitième opus studio de l'Australien mêle la poésie rimbaldienne et ses obsessions de toujours avec le souffle épique de son compagnon de route. Un album de prières, de preacher, taillé pour le royaume des cieux, qui nous accueille en son sein. Après deux intenses oeuvres de deuil (Skeleton tree et Ghosteen) sur lesquels l'Australien livrait sa peine après la mort d'un de ses fils, suivies d'une belle prestation en solitaire (piano, voix), Cave se tourne à nouveau vers le monde extérieur.

Le groupe de rock "orchestral-pop-noir-romantique", selon leurs termes, sort son sixième album studio, avec des thèmes tournant autour du romantisme, de l'amour inconditionnel, du désir et de l'héritage. Les montréalais, qui ont déjà plus de vingt ans de carrière, livrent un opus pop baroque à l'esthétique tantôt négligée, tantôt raffinée.

Le projet solo de Sam Genders, membre fondateur de Tunng, à la croisé entre folk et electronica, présente aujourd'hui son troisième opus. De retour d'une aventure en Chine, un ami de Genders lui offre un livre de poésie écrit par Dorothy Trogdon. Très rapidement, il contacte l'américaine de 90 ans et elle accepte de lui écrire des chansons. On retrouve sur l'album un ensemble de musiciens et producteurs de classe mondiale, incluant le producteur et collaborateur d'Arcade Fire Kelly Pratt, le producteur de Smoke Fairies Kristofer Harris ainsi que son ami de longue date et membre de Tunng, Mike Lindsay.

The Districts est un de ces groupes dont la productivité et l'efficacité déconcertante ont tendance à agacer les mauvaises langues. Après 3 EP et 2 albums en 5 ans, les voilà de retour avec un troisième long-format aux allures pop-folk-indie.

Le groupe britannique dévoile la deuxième partie du projet Everything not saved will be lost dont la première partie est sortie le 8 mars 2019. Deux opus distincts mais liés, qui partagent un même titre, plusieurs thèmes et le même artwork.

Après les mini-épopées mélodiques et singulières de The Fiery Furnaces et trois albums en solo, la chanteuse, auteure-compositrice et multi-instrumentiste américaine revient avec Rebound sur Frenchkiss Records. Alors qu'elle avait enregistré son disque précédent, New view, avec son groupe de tournée, Eleanor abandonne les instrumentations live au profit de séquenceurs, de synthétiseur Juno, et de guitares en sourdines. C'est un nouveau son qu'elle façonne avec l'assistance du producteur Clemens Knieper, dessinant un paysage sonore allant de Stereolab à Suicide en passant par Lena Platonos et Yellow Magic Orchestra.

Le premier album de Margaret Glapsy parle de l'insécurité, des ruptures, des nouvelles rencontres et de la vie sur la route avec clarté, honnêteté et un sens de l'humour acerbe, le tout sur fond de guitares électriques crues et féroces. Après un passage remarqué au SXSW, elle a déjà séduit le New York Times ou encore le NME avec des riffs complexes et lourds accompagnant sa voix grave, parfois énervée, et toujours saisissante.

La trajectoire discographique d'Ibeyi est une boucle. Elles avaient enregistré leur premier album dans le studio de Richard Russell. Elles étaient même les premières à travailler dans ce studio, et y sont retournées pour l'enregistrement de Ash, toujours avec Richard Russell. A l'écoute de ce second album, on entend d'abord que rien n'a changé. Parce que, sur le fond, Ibeyi est toujours ce duo de soeurs dont les voix s'enlacent sur fond de percussions, dans des chansons charnelles et mystérieuses, comme des prières légères. Mais tout a évolué. Dans la musique d'abord. Plus d'instruments, plus d'arrangements, plus de groove, de l'auto-tune, une chorale, des invités rencontrés sur la route (le saxophoniste Kamasi Washington, Chilly Gonzales, Me'shell Ndegeocello, la rappeuse espagnole La Mala) et d'autres (toutes des femmes), conviées par la magie des samples (Michelle Obama, Frida Kahlo, Claudia Rankine l'auteur de The Citizen, un livre de poèmes sur l'expérience du racisme). Cette nouvelle énergie dans la musique d'Ibeyi reflète leurs deux années de tournées, de rencontres, de nouvelles expériences, de vie et d'ouverture sur le monde tout simplement.

Ce premier album des trois soeurs produit par Mike Mogis (Bright Eyes, Jenny Lewis) est un mélange d'harmonies à trois voix, de mélodies transperçantes et de rythmes puissants. On y trouve ainsi autant d'hymnes à la Fleetwood Mac que de chansons pop envoûtantes et de ballades au son délicat, relevées par la détermination des trois soeurs.

Constitué de 3 chapitres distincts ce disque conte la chute de l'homme et la mort de la planète. L'album démarre par des tremblements de tonnerre et des foudres, il dessine un paysage sonore de mort, de désintégration, d'ossification, de fossilisation et de renaissance. La planète est devenue un lieu occupé par des animaux errants au milieu de bassins de sang et de grands feux surplombés de nuages en forme champignons et de cieux saignants.

Pour ce sixième opus, produit en bonne partie par BloodPop, Lady Gaga renoue avec les sonorités pop/dance qui ont fait son succès avec "The fame" puis "Born this way".

Pour cet album, l'ancien Beatles a travaillé avec Greg Kurstin (Sia, Adèle.) et Ryan Tedder (chanteur et leader de OneRepublic, et également auteur pour Beyoncé, Adèle.).