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Rencontre au sommet de deux maîtres de la vielle à roue en France. La quarantaine l'un et l'autre, ils ont emprunté des chemins divergents, voire opposés. Leur approche de l'instrument est différente et chacun s'est façonné son propre univers musical.

Créé sur le modèle du Buena Vista Social Club et du New Orleans Social Club, ce projet ne devait être qu'une production "one shot", mais, après le succès du premier album, le groupe en signe un deuxième et entame une tournée internationale. Il produit une musique qui est une synthèse énergique et parfaite entre tradition, rock, reggae, dub et hip-hop. Leur répertoire insuffle une véritable cure de jouvence aux anciennes mélodies celtes glanées en Bretagne, Irlande, Ecosse et Asturies.

Quand la nuit tombe marque le grand retour de Louis-Jean Cormier, le québécois continue d'impressionner avec sa pop-folk élégante et subtilement orchestrée !

Ces trois jeunes filles acadiennes qui entremêlent leurs accents ont décidé de laisser les airs folk country de leur premier opus pour assumer des nouvelles sonorités plus rock et plus rétros voir un peu rockabilly, rock'n' roll et plus près de la pop des années 60 ou 70

C'est en août 2017 que Pierre Lapointe, Albin de La Simone et leurs amis musiciens se sont retrouvés en studio à Montréal pour créer ce disque. La commande de Pierre était claire : créer un album de chansons s'inspirant des grands classiques, afin de réaliser un bouquet de berceuses pour "petits enfants devenus grands". Cet album est envoûtant par sa douceur et sa mélancolie, racontant tantôt l'amour et ses détours, tantôt la joie et la tristesse. Avec cette nouvelle proposition, Pierre Lapointe exprime encore une fois son amour pour la chanson française. En plus de quelques titres composés en duo avec Albin de La Simone, on retrouve plusieurs collaborations avec quelques-uns de ses amis : Clara Luciani, Hubert Lenoir, Daniel Bélanger, Philippe B, Amélie Mandeville, Julien Chiasson et Félix Dyotte. Chacune de ces co-créations brillent et résonnent en nous, tels de petits bijoux précieux et délicats. Avec la qualité indéniable de ce huitième album de chansons originales en carrière, Pierre Lapointe donne raison une fois de plus à tous ceux qui le placent parmi les grands noms de sa génération.

Compay Segundo nous quittait en 2003 et ses compagnons de vie et de scène décident alors de continuer ce qu'il a toujours souhaité - "Tocar Musica tradicional Cubana !". Vivelo sort en octobre 2022 et, pour la première fois dans l'histoire du Grupo, 8 titres originaux seront co-signés par Salvador Repilado, le fils, contrebassiste et directeur musical historique de Compay et l'une des étoiles montantes cubaines Maikel Dinza. Il a collaboré avec de nombreux artistes Cubains et reçu de nombreux prix musicaux dont le prestigieux premium Cubadisco (Victoire de la musique cubaine). Cet opus marque un tournant dans leur carrière. À la fois plus personnel il a su garder le savoir-faire de la musique de Compay tout en inscrivant Vivelo au coeur de la musique actuelle cubaine.

"De l'Opéra de Buenos Aires aux scènes européennes où elles ont fait chanter leur violoncelle et leur clarinette, Las Hermanas Caronni se sont affranchies peu à peu de l'académisme de leur formation classique pour se jeter dans le maelstrom musical d'aujourd'hui. Argentines de naissance et italiennes, russes et suisses d'ascendance, elles ont parcouru le monde avant de s'installer en France à la fin des années 90 où elles ont formé leur duo. Au fil de leurs albums, elles ont à chaque fois intégré de nouvelles influences qui enrichissent leur répertoire et une rencontre avec Erik Truffaz aura suffi pour convaincre le trompettiste de se joindre à elles, les deux jumelles faisant un pas de plus vers le jazz avec lequel elles ont toujours voulu flirter. Entre la beauté grave de la clarinette basse de Gianna et le violoncelle caméléon de Laura, les compositions des deux soeurs, souvent inspirées de pièces classiques ou contemporaines, les emmènent vers de nouveaux territoires, même si l'âme de la milonga rôde encore entre les notes. Un éclectisme qui ne renie rien de leurs origines mais qui confesse un appétit musical immense". Philippe Vincent

La chanteuse Sandra Rumolino nous propose une fois de plus un pari à la hauteur de son parcours professionnel. Elle s'associe au contrebassiste Léonardo Terrugi, qui a partagé la scène avec de grands artistes dans des projets et des styles très éclectiques. Ensemble, avec le violoniste Cyril Garac et le violoncelliste Lionel Allemand, ils vont former ce quatuor à cordes atypique, pour nous dévoiler toute l'intimité , la profondeur et l'exigence du tango.

Une sélection des meilleurs titres des DJ sets de Guts, validés par des milliers de danseurs à travers l'Europe et le monde. Un voyage à travers les styles, les époques et les continents, tout en gardant une couleur afro-tropicale.

Satirique, coloré et explosif, le Fat Bastard déchaîne la scène et s'inscrit dans une démarche artistique forte : le métissage. Le nom de cette formation est déjà en soi une affirmation de ce mélange des cultures. Chantant en neuf langues et puisant leur force dans leur "bastard musique", le groupe métisse, mélange, et aromatise sa musique de multiples épices. Le Fat Bastard est une machine à groove aux origines multiples, véritable plébiscite à l'échange, au partage et aux libertés. Un voyage à bord de leur vaisseau construit avec amour, spiritualité et folie... sans concession !

Le clarinettiste américain David Krakauer, figure incontournable de la musique klezmer du XXIe siècle, et Kathleen Tagg, compositrice, arrangeuse, pianiste et productrice novatrice, sortent ce disque sur leur propre label, Table Pounding Records. Breath & hammer, véritable performance électro-acoustique révélant les approches innovantes et idiosyncrasiques du duo sur leurs instruments respectifs, présente à la fois des compositions originales et des interprétations très personnelles de la musique de certains de leurs amis les plus proches, parmi lesquels John Zorn et Kinan Azmeh.

Cuivres flamboyants, percussions éclatantes, accordéon virtuose, voix suave et racée ! Voici l'équipée du Haïdouti Orkestar qui pérégrine depuis longtemps aux confins des Balkans, de la Turquie et de l'Orient. Fruit d'un croisement improbable de musiciens français, grecs, bulgares, turcs et tsiganes de Serbie, le Haïdouti partage son amour pour les musiques des peuples, passant de la chanson kurde, azéri et syrolibanaise ainsi que par la musique arménienne et tsigane. Leur quatrième album émerge donc de ce babel musical forgé au fil des rencontres et des voyages aux frontières de l'Orient et de l'Occident. Fort de sa notoriété, il conforte son rôle d'ambassadeur d'une France métissée. A l'heure où la tentation du repli communautaire est grande, le groupe affirme sa volonté de s'ouvrir largement aux différentes cultures. Certains érigent des murs à leurs frontières, le Haïdouti, lui, les transcendent.

On pensait que Johnny Clegg avait décidé de mettre un terme à sa carrière en 2017 (suite à une longue maladie contre laquelle il se bat depuis plusieurs années) en donnant une ultime série de concerts en Afrique du Sud pour remercier son public, fidèle depuis toujours. Son spectacle Final journey rassembla pas moins de 70 000 personnes dans son pays et fut partout acclamé lors de la tournée internationale qui suivit. Il enregistre simultanément cet album studio sur lequel on peut l'entendre en duo avec Angélique Kidjo sur Colour of my skin mais aussi en duo avec son fils Jesse sur I've been looking. Le titre Oceanheart a été choisi par l'UNESCO pour accompagner la campagne World Oceans Day de sauvegarde des océans et de lutte contre leur pollution.

L'âme de l'Afrique, une histoire magique. Dans son nouvel album, le pianiste d'origine camerounaise rend hommage à l'Afrique avec nostalgie et mélancolie. Les thèmes, très riches et mélodiques, sont l'expression de sa vision musicale qui mêle à la fois des rythmes afros, des sonorités jazz et des influences provenant de la musique classique. Un album qui célèbre l'Afrique dans sa diversité artistique, culturelle, rythmique et humaine avec de nombreux artistes invités.

Sur cet opus l'univers musical du duo malien se déploie une nouvelle fois : afro beat, disco, groove, funk. Le sens du rythme guide un album riche, alternant chants en bambara et en français, et jubilatoire tout en restant "profond" : certaines mises en garde bienveillantes restent contemporaines en 2017, comme l'exil et la place des femmes dans la société. Avec La confusion, réalisé en grande partie par Adrien Durand (Bon Voyage Organisation) et mixé par Jimmy Douglas (The Weeeknd, Björk, The Internet), ils contribuent à donner de nouvelles lettres de noblesse à la musique africaine en la confrontant à la pop moderne...

En réponse aux troubles politiques et écologiques actuels, le fameux quintet malien fait appel à l'esprit magique du djinn avec Djine bora ("l'apparition du génie"). Un troisième album explosif et mystique, incarné par une musique de résistance, fruit de leur expérimentation unique des musiques mandingues et de leur histoire hors du commun. Les trois lettres B.K.O. sont le code de l'aéroport de Bamako. C'est bien dans la capitale malienne que se déroulent, depuis 2012, les répétitions du groupe. L'année même où le Mali a proclamé l'état d'urgence, personne n'aurait pu imaginer que ces musiciens seraient à l'origine de trois albums et plus de 450 concerts dans 25 pays différents. BKO lutte, ne faillit pas, unifie et ne ressemble à personne.

Né à Ngor au Sénégal, Diogal s'inscrit dans la mouvance folk de son pays, privilégiant instruments acoustiques et ballades mélancoliques. Il a collaboré avec Lokua Kanza, Wasis Diop, Vincent Segal, Louis Winsberg, Loy Ehrlich, Didier Malherbe, Jean-Philippe Rikiel, Daby Touré, Dan Ar Braz...