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Après quatre ans d'absence, Imelda May présente un opus débordant de sensualité, d'émotions, de spiritualité et d'intuition. Il représente l'artiste irlandaise sous son plus beau jour et marque un nouveau chapitre. Accompagnée d'amis et de collaborateurs comme Ronnie Wood, Noel Gallagher ou Miles Kane, et avec les contributions de penseurs et d'activistes féministes comme Gina Martin et le Dr Shola Mos-Shogbamimu, l'album est une explosion revigorante de rock'n'roll !

Après six ans d'absence, la superstar internationale Adele fait son grand retour avec un album intitulé 30. Ce 4e projet, qui fait suite à 25 sorti en novembre 2015, a été produit avec ses collaborateurs de longue date Greg Kurstin, Max Martin, Shellback et Tobias Jesso Jr, ainsi que par quelques nouveaux visages de son entourage, Inflo et Ludwig Göransson.

Chaque titre de l'album a été conçu en hommage à une personnalité qui ont marqué le groupe, d'Alienor D'Aquitaine à Dostoïevski, en passant par la poétesse chilienne Gabriela Mistral.

Dans le monde de All of Us Flames, la fin de l'empire capitaliste patriarcal semble à la fois imminent et inévitable. Produit par John Congleton, cet album libère les chansons de Furman dans un son ouvert et vivant dont l'audace renforce l'urgence de la musique. Furman s'est inspirée des albums de Bob Dylan des années 80, dont elle décrit le ton comme "un peu amer mais plein d'espoir", ainsi que de la férocité collective des groupes de filles des années 60, en particulier les Shangri-Las et les Ronettes. All Of Us Flames signe le grand retour de Ezra Furman depuis Twelve Nudes, paru en 2019, et sa participation à la bande originale de la série Netflix à succès Sex Education !

Animal est un mot que Laura Marling a jeté dans un texte simplement pour répondre à un rythme. Mais il semble capturer l'humeur de ce second opus, et de Lump dans son ensemble. "Il y a un peu le thème de l'hédonisme dans l'album, des désirs qui s'emballent", dit-elle. "Et cela a également alimenté l'idée que nous avions dès le début de penser à Lump comme une sorte de représentation des instincts, et du monde mis à l'envers." "Nous avons créé Lump comme une sorte de personnage, une idée et une créature", explique Mike Lindsay. "À travers LUMP, nous trouvons notre animal intérieur, et à travers cet animal, nous voyageons dans un univers parallèle". LUMP est le produit de Laura Marling et de Mike Lindsay.

Avec Apelogies, le groupe phénomène fête ses 15 ans de jackasseries rock & fonk avec une anthologie 2 cd + 1 dvd (dont un titre en featuring avec Cypress Hill, des inédits et des versions réenregistrées ou remasterisées). Explosif et jubilatoire.

Le trio dynamique composé d'Anette Olzon, Russell Allen et Magnus Karlsson a créé une suite au premier album d'Anette/Olzon, Worlds Apart, qui a reçu un accueil très favorable. Army Of Dreamers associe une fois de plus deux chanteurs de classe mondiale, Olzon et Allen, pour un tour de force de métal mélodique époustouflant que seul le toujours talentueux Karlsson pouvait créer.

La trajectoire discographique d'Ibeyi est une boucle. Elles avaient enregistré leur premier album dans le studio de Richard Russell. Elles étaient même les premières à travailler dans ce studio, et y sont retournées pour l'enregistrement de Ash, toujours avec Richard Russell. A l'écoute de ce second album, on entend d'abord que rien n'a changé. Parce que, sur le fond, Ibeyi est toujours ce duo de soeurs dont les voix s'enlacent sur fond de percussions, dans des chansons charnelles et mystérieuses, comme des prières légères. Mais tout a évolué. Dans la musique d'abord. Plus d'instruments, plus d'arrangements, plus de groove, de l'auto-tune, une chorale, des invités rencontrés sur la route (le saxophoniste Kamasi Washington, Chilly Gonzales, Me'shell Ndegeocello, la rappeuse espagnole La Mala) et d'autres (toutes des femmes), conviées par la magie des samples (Michelle Obama, Frida Kahlo, Claudia Rankine l'auteur de The Citizen, un livre de poèmes sur l'expérience du racisme). Cette nouvelle énergie dans la musique d'Ibeyi reflète leurs deux années de tournées, de rencontres, de nouvelles expériences, de vie et d'ouverture sur le monde tout simplement.

Un deuil récent, tout comme un amour naissant, ont le don d'aiguiser notre vision et nous permettent d'y voir plus clair. Aussi temporaires que peuvent être ces états, la vulnérabilité et la transformation qu'ils exigent peuvent dominer les plus fort.es d'entre nous. Il arrive parfois des moments rares et féconds où l'un et l'autre cohabitent, où deuil et limerence s'intensifient, se compliquent et se mélangent ; les chansons qui composent Big time ont été forgées à un tel moment. C'est un album sur le pouvoir expansif d'un nouvel amour, mais cette luminosité et cet optimisme sont tempérés par un profond sentiment de perte.

Sur cet album studio, ils partagent une collection de chansons qui évoquent les personnes qui laissent une empreinte profonde dans nos vies, les sauveurs, les agitateurs et autres personnages mystificateurs. The Murlocs (dont la formation comprend deux membres de King Gizzard & The Lizard Wizard) ont enregistré au Button Pushers Studio à Melbourne, en Australie, et ont conçu un son prismatique qui passe de la pop ensoleillée au blues-punk et au psychédélisme aux grands yeux. Ce qui émerge de ces 11 titres infectieux est leur travail le plus personnel et le plus confiant à ce jour.

Après sa participation remarquée sur un album de Daft Punk, le succès de son Panda Bear meets The Grim Reaper et la publication de son EP A day with the homies, Noah Lennox, alias Panda Bear, présente Buoys chez Domino. Coproduit et co-mixé avec Rusty Santos (Owen Pallett, Dirty Projectors, Weyes Blood), collaborateur de longue date qui a oeuvré sur Person pitch, disque incontournable de Panda Bear qui fêtait ses 10 ans en 2017, Buoys abrite de vastes productions modernes dans une veine plus pop que jamais et regorge de nouvelles idées orchestrées par l'un des artistes les plus fascinants et innovants de la musique moderne.

Elle a toujours chanté l'amour, l'être ensemble, la rupture aussi. By your side ne fait pas exception à la règle. Mais elle n'est plus tout à fait la même. Ou plutôt, elle est plus que jamais elle-même. Face au mensonge ambiant, la vérité : le mot Tru" se fait entendre à chaque titre. "Si je ne peux pas être entièrement moi-même avec les gens, il n'y a pas de relation envisageable", confie-t-elle. Si ce disque raconte l'envol, la légèreté, il réinvente l'ancrage existentiel de son autrice tout en revenant à ses sources : le jazz et le classique jadis étudiés au Conservatoire de Reims puis de Paris. By your side se révèle un espace-temps rassérénant, ce que raconte le son, minimal, sans enrobage, et la voix de Jeanne, "baromètre" de notre état psychologique : "Entre les notes, lovée au milieu des fréquences et des rythmes, dans chaque inflexion de la voix, je donne tout."

L'enfant terrible de Manchester poursuit sa carrière solo avec un troisième opus qui fait suite à As You Were (2017) et Why Me? Why Not (2019), deux albums encensés par la critique et le public, ayant assis son statut d'icône pour toute une génération. A l'instar des titres dévoilés, Everything's Electric et C'mon you know, cet album est un condensé d'hymnes fédérateurs avec une touche expérimentale et des ornements modernes. On y compte la participation d'une belle sélection de producteurs et compositeurs : Andrew Wyatt, Ezra Koenig (Vampire Weekend), Greg Kurstin, Dave Grohl, Ariel Rechtshaid (HAIM), Adam Noble (Biffy Clyro)...

Une voix pour notre temps, moitié Joni Mitchell, moitié Laura Nyro. Un ensemble de chansons d'une beauté douloureuse qui rappelle Karen Carpenter et Fiona Apple, avec une touche de Kate Bush. L'étoffe d'une légende, pour une voix qui surfe sur de nombreuses tangentes musicales, plane et persiste, pique avec honnêteté ; se transformant de la douce révérence de Karen Carpenter au grondement soul de Laura Nyro, passant par des phases de possédée comme Dada, avant de se jeter dans les mélodies les plus jazzy de Joni Mitchell ou des harmonies proches des regrettés Roches lorsqu'ils ont fusionné avec Robert Fripp. Candlepower est une juxtaposition de mélodies, un ensemble de chansons d'une beauté bouleversante et une résonnance séduisante sur le quotidien et le monde qui nous entoure dans toute sa banalité.

Cet album de Nick Cave & Warren Ellis a été enregistré pendant le confinement. Bien qu'ils aient déjà composé et enregistré ensemble et que Ellis soit un membre de longue date de Nick Cave & The Bad Seeds, c'est la première fois qu'ils sortent un disque entier écrit et composé à 4 mains. Ce dix-huitième opus studio de l'Australien mêle la poésie rimbaldienne et ses obsessions de toujours avec le souffle épique de son compagnon de route. Un album de prières, de preacher, taillé pour le royaume des cieux, qui nous accueille en son sein. Après deux intenses oeuvres de deuil (Skeleton tree et Ghosteen) sur lesquels l'Australien livrait sa peine après la mort d'un de ses fils, suivies d'une belle prestation en solitaire (piano, voix), Cave se tourne à nouveau vers le monde extérieur.

The Breath, c'est le nom que se sont donnés Stuart McCallum, guitariste de The Cinematic Orchestra, la chanteuse irlandaise Rioghnach Connolly, le pianiste John Ellis et le batteur Luke Flowers. Issus de la scène musicale fertile de Manchester, ils mélangent du folk irlandais à des riffs de guitare hypnotisant et de puissants crochets. La voix puissante de Connolly est imbriquée dans les productions électroniques originales de McCallum. Hypnotiques, riches, brutes et énergiques, leurs chansons vous envahissent et évoquent un kaléidoscope sonore qui sied parfaitement aux chansons de Connolly et à sa voix épurée. Elle chante des hymnes à la vie et la mort, traite parfois des droits de la femme, ou encore de premier amour, sur un lit de rock, ambient, folk et jazz.

Pour ce sixième opus, produit en bonne partie par BloodPop, Lady Gaga renoue avec les sonorités pop/dance qui ont fait son succès avec "The fame" puis "Born this way".