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Tantôt calme, tantôt agitée, de l'eau a coulé sous les ponts depuis ses débuts en solo avec Songs from Electric Sky en 2006. Depuis, H-Burns a publié un beau corpus d'albums où se croisent folk acoustique et rock électrique, ambition minimaliste et lyrisme maîtrisé. Ce neuvième album studio, Sunset park, en est un parfait condensé. Dès sa superbe introduction, ponctuée de touches impressionnistes de lapsteel, on plonge aussitôt dans l'Amérique de H-Burns. Entre temps, l'artiste partage une collaboration avec Dominique A, l'un de ses rares modèles français vivants. Distinctes et néanmoins proches, leurs deux sensibilités observent le regard de la personne aimée changer jusqu'à ce qu'on ne puisse plus la reconnaître.

Kasabian revient avec un 7e album explosif et une dose d'énergie arrogante. Comprenant Alygatyr et Scriptrve produits par Serge Pizzorno et Fraser T Smith, mixé par Spike Stent et écrit par Serge, cet album comprend 12 morceaux réunissant tout ce qui fait de Kasabian l'un des plus grands groupes de la scène anglaise. "C'est définitivement de la musique pour vous faire sentir que tout est possible", dit Serge à propos de l'album. "Et c'est vraiment excitant parce que, comme toujours, ce groupe peut aller absolument partout."

Cinq ans après The final frontier, le groupe légendaire du hard anglais est de retour avec un seizième album studio depuis leur premier disque éponyme en 1980.

Et de 4 ! Alors que le groupe n'avait pas sorti de nouvel album depuis 2017, Alt-J revient avec The Dream ; plus qu'un album, c'est une expérience immersive qui nous transporte dans l'univers du trio originaire de Leeds ! Joe Newman (guitare/chant), Gus Unger-Hamilton (clavier) et Thom Green (batterie) annoncent leur retour avec un premier single U & ME qui oscille entre euphorie béate et retenue artistique. Et comme rien ne sonne plus comme Alt-J que Alt-J, il faut tout simplement découvrir cette pépite et se laisser happer.

LE NOUVEAU CHEF D'OEUVRE DU SONGWRITER ANGLAIS. "Bien sûr, on aurait envie de ranger Matt Elliott dans un genre ou un autre mais plus qu'une école ou un style, l'anglais s'inscrit finalement plus dans un héritage, une tradition plutôt, celle de la complainte, du chant de lamentation qui court de continent en continent, de pays en pays. Des chants rébétiques grecs en passant par le Fado portugais, le Blues du Delta, les fanfares des balkans, la mélancolie Yiddish ou encore la Saudade capverdienne, on entend tout cela dans la musique de Matt Elliott, le chant d'un déraciné, d'un apatride, d'un être hors le monde.Ce nouveau disque de Matt est sans aucun doute son meilleur album à ce jour, un disque qui le fait entrer dans une autre dimension et où il s'affirme pleinement en songwriter et chanteur dans cette catégorie d'artistes comme Bill Callahan, Leonard Cohen ou Johnny Cash." --- Stéphane Grégoire, Ici d'Ailleurs ---.

Les Red Hot Chili Peppers enfin de retour avec un nouvel album 5ans après leur précédent ! Le groupe de Los Angeles, figure emblématique du rock alternatif des années 1990, a publié un 1er single Dark Necessities, qui démarre sur un solo du bassiste Flea introduisant la voix du chanteur Anthony Kiedis avec des paroles sur l'addiction. Ce 11e album est le premier depuis I'm With You sorti en 2011 et qui avait vu le jeune guitariste Josh Klinghoffer rejoindre les vétérans des Red Hot Chili Peppers. ick Rubin, le producteur qui avait accompagné le groupe depuis Blood sugar sex magik en 1991, a été remplacé sur The Getaway par Danger Mouse, qui est à l'origine un spécialiste du hip-hop et a travaillé sur 25, le dernier album à succès de la Britannique Adele.

The Last Exit est le 5e album studio du duo d'indie dream pop. Un voyage hypnotique à travers le désert, des villes délabrées, des horizons mystérieux et des mirages : "Nous avons trouvé quelque chose dans le désert, quelque chose dans ces vastes paysages qui dure pour toujours". L'album est composé de 11 chansons organiques magnifiquement composées. Des guitares toniques, une batterie spacieuse et le chant enfumé de Tessa Murray. On ressent ici l'impact de l'isolement et la nécessité des contacts humains et de l'intimité.

Produit par Nick Raskulinecz, The nothing succède à The serenity of suffering. L'album sorti en 2016 s'est hissé en 4e position du Billboard 200 et en 1ère position du top album rock et du top album hard rock aux USA. Un des singles issu de l'album, Rotting in vain, a reçu un Grammy Award. Pionniers d'un courant musical dès leur premier album homonyme, Korn a conquis une horde de fans qui les a suivis dans leurs explorations musicales. Le groupe californien continue avec The nothing à mélanger des lignes de basse ravageuses, des guitares tranchantes et le chant torturé du chanteur, Jonathan Davis, comme en témoigne le premier titre, You'll never find me.

Pour célébrer la nouvelle mue du groupe Burning Heads, Torches Of Freedom délivre 12 compos de punk rock aux couleurs californiennes, interprétées pied au plancher. Equipe nouvelle mais terrain connu. Des intitulés piochés dans le vocabulaire Burning Heads avec des mots clés qui claquent : way, direction, anger, need ! Des compos que l'on sent travaillées dans un état d'esprit collectif et soudé. Dès les premières écoutes, les experts les plus chevronnés n'en ont pas cru leurs oreilles. Médusés. La voix de Fra est calibrée à la perfection. Et les gimmicks de guitare de Phil sont de retour ! Tout cela au nom du fun, de la passion et de l'énergie, comme les Burning Heads le chantent sur un des titres les plus rapides et hardcore de l'album. Ce quatorzième long jeu des Burning Heads est l'un des meilleurs de la vie du groupe.

On ne cesse de le répéter mais que de chemin parcouru depuis 2011, par cette chanteuse de blues hors norme, alors complètement inconnue sur notre territoire. Depuis cette artiste a enchaîné les Olympias complets avec à chaque fois des prestations de grande qualité ! 2018 fût une année exceptionnelle pour Beth : une tournée en solo aux USA à guichets fermés, un Royal Albert Hall Complet à Londres, 12 000 fans hurlants au Ziggo Dome d'Amsterdam... Surfant sur cette vague, elle revient avec un album studio dont la production a été confiée cette fois à Rob Cavallo (Dave Matthews Band, Phil Collins, Green Day, etc). Ce disque, c'est Beth au sommet de sa passion et de ses émotions !

Le groupe américain n'a pas fini de vous faire bouger grâce à son son unique et envoûtant mêlant à la fois rock alternatif et pop psychée.

Il s'installe à Paris début 2020. Loin de l'effervescence propre à la capitale, il débute l'écriture de son troisième album dans l'intimité et le calme de sa cuisine. Après un nouveau crochet par Berlin, ville toujours présente dans sa toile de fond musicale, le natif de la Croix-Rousse s'installe en région lyonnaise, à l'écart de l'agitation urbaine, en septembre 2020. Et c'est à la campagne, dans ce lieu isolé où le temps est suspendu et le monde à l'arrêt, que Raoul Vignal enregistre Years in marble. Avec pour seuls comparses Lucien Chatin (batterie) et Matteo Fabbri (ingénieur du son), il tisse des compositions envoutantes aux teintes claires et aux tempos plus enlevés. Plus hypnotique que jamais, la musique de Raoul Vignal est tout à la fois hors du temps et très actuelle, suspendue et profondément en nous.